- Accueil
- Blog
Blog
=► 9ème ETAPE DU TOUR DE L’AVENIR SAMEDI 24 AOUT 2019
Le dimanche, 25 août 2019
La Hongrie a donné peu de coureurs de haut-niveau au cyclisme international, exception faite du solide rouleur Laszlo Bodrogi, vainqueur d’étapes contre la montre et en ligne mais aussi porteur du Maillot jaune sur les éditions 2000 et 2001 du Tour de l’Avenir. Mais l’épreuve était à l’époque disputée sous la formule « open », ouverte aux jeunes des équipes professionnelles, et le Hongrois portait alors les couleurs de l’équipe Mapei pour laquelle il avait à cette occasion signé la 500ème victoire !
Mais c’est sous le maillot de l’équipe nationale de Hongrie que Attila Valter a triomphé ce samedi, et par grand beau temps, à plus de 2.000 mètres d’altitude, dans la station de Tignes où le Tour de France n’avait pu parvenir le mois dernier en raison d’un orage de grêle et d’une importante coulée de boue.
Là où Attila Valter passe, ses compagnons d’échappée trépassent puisque le Hongrois a d’abord laissé s’épuiser le Suisse Bissegger (vainqueur à Privas) qui avait cherché à anticiper, puis il a écarté l’Espagnol Agirre dans la montée finale vers Tignes. Le Hongrois a donc su conjuguer son tempérament d’attaquant et de séduisantes qualités de grimpeur pour résister jusqu’au bout et remporter, à 21 ans, une victoire qui en appelle d’autres.
Encore fallait-il résister au groupe des favoris, dont le Maillot jaune lui-même s’est isolé dans les ultimes kilomètres pour consolider sa position, d’autant qu’il avait été longtemps conduit de manière efficace par son compatriote Torjus Sleen, que le leader ne manqua pas de remercier chaleureusement pour le remarquable travail accompli en sa faveur.
Ainsi, Tobias Foss, revenu à une quinzaine de secondes seulement du vainqueur d’étape, prend cette fois une grosse option sur la victoire finale, ce dimanche au Corbier, au terme de ce qui peut être considéré comme l’étape « reine » avec les ascensions du très difficile col du Glandon dès le départ, avant de franchir la Croix de Fer et le redoutable col du Mollard. Autant dire que la somme des difficultés, regroupées en seulement 78 km, reste importante.
En tout cas, Tobias Foss s’avère à ce stade le plus consistant, comme en atteste son pressing final, alors que ses adversaires craquent à tour de rôle. Cette fois, c’est l’Américain Jörgenson, 2e du général au départ de l’étape (à 23’’) qui a perdu pied, comme le Belge Vansevenant la veille au col de la Loze. Et c’est l’Italien Giovanni Aleotti, ancien Maillot jaune (à Saint-Julien-Chapteuil) et désormais porteur du maillot à pois de meilleur grimpeur, qui résiste le mieux, accroché désormais à la 2e place au général. Et si quatre coureurs se tenaient en moins d’une minute au départ de cette avant-dernière étape, Tobias Foss a repoussé désormais son plus proche adversaire à 1’10’’, ce qui lui offre une certaine marge de sécurité.
Le Français Clément Champoussin a bien joué son va-tout, dans la côte de Montalbert, avant-dernière difficulté située à une vingtaine de kilomètres du but, mais il fut dans l’incapacité de faire le « break » et au contraire paya chèrement ses efforts dans la montée finale. Il reste néanmoins en course pour le podium, dont 25 secondes le séparent au bénéfice du Belge Van Wilder, actuellement troisième, ce qui traduit le beau collectif de la Belgique sur cette édition.
1er VALTER Attila HONGRIE les 67,2 km en 2h11'12'' (moyenne 30,732 km/h)
2ème FOSS Tobias S. NORVEGE à 15''
3ème ZIMMERMANN Georg ALLEMAGNE à 32''
34ème AGUT Maxime Nouvelle Aquitaine
35ème LALBA Clément Nouvelle Aquitaine
94ème ROSSINI Quentin Nouvelle Aquitaine
Classement général :
1er FOSS Tobias S. NORVEGE les 958,1 km en 24h51'04'' (moy. 38,765 km/h)
2ème ALEOTTI Giovanni ITALIE à 01'10''
3ème VAN WILDER Ilan Belgique à 02'33''
4ème CHAMPOUSSIN Clément FRANCE à 02'58''
=► 7ème ETAPE DU TOUR DE L’AVENIR JEUDI 22 AOUT 2019 De Grézy sur Isère à La Giettaz
Le dimanche, 25 août 2019
Distance 103,5kmsavec les cols de Vorger, de Montessuit, de la Forclaz et la côte de la Giettaz.
Et encore un changement de leader sur le Tour de l’Avenir ! Le cinquième en sept jours d’une course décidément très remuante et à connotation très internationale. Après un Danois (Jörgensen), un Norvégien (Foss), un Français (Guglielmi), un Italien (Aleotti), c’est au tour d’un Belge, Mauri Vansevenant, profil de grimpeur, de prendre la main et de s’emparer du Maillot jaune.
La première des quatre journées savoyardes qui ponctuent l’épreuve a très vite inspiré les grimpeuses et redonné vies aux Colombiens qui ont souffert jusque-là mais se sont imposés dans la 7e étape « toboggan » qui s’est achevée ce jeudi à La Giettaz. Harold Alfonso Tejada, vainqueur sur le fil aux dépens du Belge Vansevenant, poursuit ainsi la tradition colombienne sur le Tour de l’Avenir et apparaît comme un nouveau talent, qui a déjà signé au niveau World Tour en faveur de l’équipe Astana.
Plusieurs grimpeurs ont profité de l’attaque lancée dès la première des cinq difficultés concentrées sur cette étape d’une centaine de kilomètres pour effectuer un rapproché intéressant. Le Belge Mauri Vansevenant, nouveau leader, était déjà en position avancée (10e à 1’20’’ de l’Italien Aleotti dépossédé) suite à sa présence dans l’échappée de mardi dernier, sur l’étape détrempée de Privas. Cette confirmation sur son terrain de prédilection vaut à Vansevenant de prendre une certaine option sur le classement général, d’autant que ses dispositions en montagne sont déjà avérées par sa victoire au Tour du Val d’Aoste, un test probant. Son adversaire privilégié pourrait être le Français Clément Champoussin, qui avait pour sa part manqué l’échappée sur la route de Privas, mais pas celle-ci, même si les efforts consentis en début de course pour attraper le bon wagon, puis pour tenter de s’isoler, lui ont peut-être couté sur la fin (3e de l’étape). Quant au vainqueur du jour, le Colombien Tejada, il était de tous les Colombiens celui qui avait le mieux limité les dégâts avant la montagne et se remet dans la course.
1er TEJADA CANACUE Harold Alfonso COLOMBIE les 103,5 km en 2h52'32'' (moyenne. 35,993 km/h)
2ème VANSEVENANT Mauri BELGIQUE
3ème CHAMPOUSSIN Clément FRANCE à 18''
40ème LALBA Clément Nouvelle Aquitaine
64ème ROSSINI Quentin Nouvelle Aquitaine
81ème AGUT Maxime Nouvelle Aquitaine
=► CHAMPIONNAT DE FRANCE DES CADETS A BEAUVAIS VENDREDI 23 AOUT 2019
Le vendredi, 23 août 2019
138 coureurs cadets sur la ligne de départ.
Belle 8ème place du coureur du CCM47 Andréa Sanchez.
Circuit de 11,9kms à parcourir 7 fois soit 83,3kms
1er ROUXEL Gauthier Grand Est en 2h02’58’’
2ème KRAEMER Léo Grand Est à 5’’
3ème AZILE LOZACH Julien Nouvelle Aquitaine à 7’’
8ème SANCHEZ Andréa Nouvelle Aquitaine à 17’’
11ème LAFFINEUR Théo Nouvelle Aquitaine à 17’’
25ème RENOUX Maxime Nouvelle Aquitaine à 17’’
32ème SEGUIN Yanis Nouvelle Aquitaine à 17’’
37ème POTET Fabien Nouvelle Aquitaine à 29’’
47ème LAPOUGE-LOYZANCE Romain Nouvelle Aquitaine à 53’’
49ème QUISSERNE Kilian Nouvelle Aquitaine à 1’29’’
71ème POUVREAULT Grégory Nouvelle Aquitaine à 6’38’’
75ème DELHOMME Raphaël Nouvelle Aquitaine à 6’38’’
78ème DROMAIN Rémi Nouvelle Aquitaine à 7’26’’
96ème LANGELLA Lénaïc Nouvelle Aquitaine à 12’17’’
126 coureurs classés
Le mercredi, 21 août 2019
La voilà. Ce mercredi, les coureurs du Tour de l'Avenir profitent d'une journée de repos. L'expérience est inédite pour bon nombre des engagés sur l'épreuve Espoirs. "Il y a deux ans, il y avait déjà un jour de repos et ça avait bien marché pour moi ensuite", se remémore le Norvégien Tobias Foss. Que faire de sa journée ? S'offrir uniquement du bon temps ou sortir son vélo pour garder le rythme après six jours de compétitions intenses ?
DEUX POSSIBILITÉS POUR TOURNER LES JAMBES
Les coureurs interrogés par DirectVelo ont tous prévu de monter sur le vélo. Mais il y a deux écoles. Certains iront rouler dans la vallée de la Tarentaise, d'autres vont tourner les jambes dans une ascension. "Soit tu peux faire des efforts, soit tu y vas tranquille durant ce jour de repos. Pour ma part, je vais rouler tranquillement", annonce l'Autrichien Felix Gall. "Je roulerai une ou deux heures tranquillement. Ce sera un petit effort. Je ferai un peu tourner les jambes", prévient Tobias Foss.
D'autres formations vont en profiter pour escalader l'inédite ascension du col de la Loze, au programme de la courte étape de vendredi. C'est notamment le cas d'Attila Valter. "Mais nous verrons en fonction de la météo. Je veux rouler une ou deux heures", annonce le leader de la Hongrie. Les Australiens ont prévu la même sortie. "On est logé sur place, en altitude, à Méribel. On va descendre et remonter jusqu'à la Loze. Il faut tourner les jambes", dit Bradley McGee, le coach des Océaniens.
« LEUR APPRENDRE A GÉRER UN JOUR DE REPOS »
Sur les Grands Tours, la journée de repos est parfois redoutée par les coureurs. Ceux du Tour de l'Avenir ne sont pas inquiets de la manière dont les jambes réponderont jeudi, entre Grésy-sur-Isère et la Giettaz, pour la première des quatre étapes alpestres. "Je ne suis pas effrayé. C'est nécessaire et bien pour chacun d'avoir cette journée. J'essaierai de me reposer le plus possible. J'espère dormir et manger autant que je peux. J'espère que nous aurons un bon hôtel, confiait Attila Valter avant de prendre la route de la Savoie. Mais pour ma part, je ne pense pas que cette journée soit nécessaire pour moi. Je pouvais courir ces dix jours sans jour de repos. J'espère que mes jambes pourront bien répondre jeudi. Je pense que la course sera rapide après le jour de repos". Tobias Foss, 2e du général, affiche beaucoup de sérénité avant cette journée « off ». "Je sais ce que j'ai à faire pour avoir de bonnes jambes le lendemain", sourit-il.
L'expérimenté Bradley McGee est lui bien plus prudent que les coureurs de ce 56e Tour de l'Avenir. "C'est rare que les coureurs à cet âge-là aient l'opportunité d'avoir un jour de repos, rappelle l'ancien leader de la Française des Jeux à DirectVelo. C'est important de leur apprendre aussi à gérer un jour de repos. On peut facilement faire des erreurs, et on peut souffrir le lendemain et les jours qui suivent. On va faire les choses comme je le faisais. C'est un peu différent pour chacun mais c'est sûr qu'il faut rouler sauf si tu es vraiment très fatigué ou si tu arrives blessé".
=► 5ème ETAPE DU TOUR DE L’AVENIR LUNDI 19 AOUT 2019 D’ESPALION A SAINT-JULIEN CHAPTEUIL
Le mercredi, 21 août 2019
Distance 159kms, pour 3139mde dénivelé postif, parcours accidenté compfrenant 4 meilleurs grimpeurs à franchir.
C’était une rude journée, fraîche et humide, et par moment noyée dans la brume à l’altitude de croisière souvent située autour des 1.200 mètres sur le plateau de l’Aubrac et les hauteurs sauvages de la Margeride, en plein Massif central. Pour autant, cette difficile 5e étape, Espalion (Aveyron) – Saint-Julien–Chapteuil (Haute-Loire) qui ne présentait pas en soi de difficulté majeure mais assez « casse-pattes » pour offrir quelque 3100 mètres de dénivelé positif, n’a pas bouleversé le classement général.
L’échappée du jour, forte de trois coureurs pour finir, était gardée sous contrôle de l’équipe de France, et Simon Guglielmi a ainsi conservé son Maillot jaune conquis la veille, puisque la course est très ouverte et que trois échappées sur quatre ont été menées à bien depuis le départ de Marmande jeudi dernier.
Cette fois, c’est l’Américain Mattéo Jorgenson, qui accusait seulement 2’47″ de retard au classement général, qui flirta virtuellement avec le Maillot jaune au sein de l’échappée, mais l’écart sur le peloton (réglé par l’Anglais Pidcock) ramené finalement aux alentours de la minute et demie n’a pas causé de souci à Simon Guglielmi et ses équipiers tricolores.
L’enjeu essentiel fut donc vite rapporté au gain de l’étape, et à ce jeu, c’est l’Irlandais Ben Healy qui se montrait le plus inspiré – et sans doute aussi le plus fort – en faussant compagnie à ses deux derniers compagnons, le Danois Morten Hulgaard et l’Américain Matteo Jorgenson, à quatre kilomètres du but
Membre du team Wiggins, l’Irlandais Ben Healy participe à ce Tour de l’Avenir sous pavillon du Centre mondial du Cyclisme, étant donné que l’Irlande n’a pas aligné d’équipe sur cette édition. S’il n’est pas pensionnaire du Centre mondial du Cyclisme (CMC) au long de l’année, Ben Healy a néanmoins mis à l’honneur ce centre de formation crée par l’Union Cycliste Internationale à destination des coureurs des pays émergents qui ne disposent pas des structures adéquates pour accompagner leurs meilleurs jeunes dans une filière d’excellence. De nombreux professionnels ont ainsi effectué leur apprentissage au sein du CMC, et Christopher Froome en est un exemple parmi d’autres
1er HEALY Ben CENTRE MONDIAL DU CYCLI IRL 4h03'26'' (moy. 39,165 km/h)
2ème HULGAARD Morten DANEMARK DEN 02''
3ème JORGENSON Mattéo ETATS-UNIS USA 05''
51ème LALBA Clément NOUVELLE AQUITAINE
67ème ROSSINI Quentin NOUVELLE AQUITAINE
91ème AGUT Maxime NOUVELLE AQUITAINE
132ème LAPIERRE Louis NOUVELLE AQUITAINE
133ème FOULON Dorian NOUVELLE AQUITAINE
133 coureurs restent en course.
=► 6ème ETAPE DU TOUR DE L’AVENIR MARDI 20 AOUT 2019 DE SAINT-JULIEN CHAPTEUIL A PRIVAS
Le mercredi, 21 août 2019
6ème ETAPE DU TOUR DE L’AVENIR
MARDI 20 AOUT 2019 DE SAINT-JULIEN CHAPTEUIL A PRIVAS
Sous la pluie incessante, le Maillot Jaune du Tour de l’Avenir a de nouveau changé d’épaules, pour la quatrième fois en six jours de course ! Après le Danois Jörgensen, puis le Norvégien Foss et le Français Guglielmi, voici l’Italien Giovanni Aleotti promu nouveau leader de l’épreuve.
L’Italien, membre de l’échappée du jour, pointait ce mardi matin à … une seconde seulement du Français Simon Guglietti au classement général. Le Savoyard rêvait d’amener le Maillot jaune dans son département d’origine, visité à partir de jeudi jusqu’à dimanche. Mais ce bonheur s’est dérobé à lui, car l’équipe de France est passée au travers de l’échappée de vingt-et-un coureurs qui se sont dégagés dès le début de course mené tambour battant sur le parcours tourmenté de la 6e étape, de Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire) jusqu’à Privas (Ardèche), sous des conditions météo exécrables qui ont achevé de découper le peloton en pièces détachées.
Déjà vainqueur d’une étape du Tour de l’Ain avec les professionnels au mois de Mai, le Suisse Stefan Bissegger a confirmé ses grosses qualités de puncheur en remportant l’étape au terme d’un final « toboggan » avec la longue montée du Moulin à vent et sa descente sinueuse avant la rampe d’arrivée au cœur de la préfecture de l’Ardèche. Une somme de difficultés qui a fini par condamner à deux kilomètres du but le Danois Morten Hulgaard, déjà à l’attaque la veille (2e à Saint-Julien-Chapteuil) et qui se révèle donc un redoutable baroudeur.
S’il a terminé seulement 15è de l’étape, l’Italien Giovanni Aleotti, endossait donc le Maillot jaune au terme de cette échappée dont aurait pu tirer un meilleur bénéfice encore son compatriote Andrea Bagioli, réputé grimpeur et par conséquent candidat au podium final, mais qui n’a pu conserver tout son avantage après avoir un peu perdu pied dans le final.
Néanmoins, les Italiens ont globalement fait la bonne opération d’une journée défavorable aux Français (Clément Champoussin a toutefois limité les dégâts en parvenant sur la ligne dans l’avant-garde du peloton, à 2’35’’) et fait reculer les Colombiens, également sans aucun représentant dans le groupe de tête.
1er BISSEGGER Stefan SUISSE SUI les 124 km en 2h55'47'' (moy. 42,325 km/h)
2ème GROVES Kaden AUSTRALIE AUS
3ème JORGENSON Mattéo ETATS-UNIS USA 01''
38ème LALBA Clément NOUVELLE AQUITAINE
70ème ROSSINI Quentin NOUVELLE AQUITAINE
99ème AGUT Maxime NOUVELLE AQUITAINE
Abandon de Louis LAPIERRE et Dorian FOULON
120 coureurs en course (36 abandons depuis le départ)/
=► 4ème ETAPE DU TOUR DE L’AVENIR DIMANCHE 18 AOUT 2019 DE MAURIAC A ESPALION
Le mercredi, 21 août 2019
Deuxième victoire britannique en deux jours, et troisième porteur du Maillot jaune en quatre étapes sur ce début de Tour de l’Avenir très remuant.
L’échappée du jour lancée dès les premiers kilomètres de cette 4e étape, Mauriac (Cantal) – Espalion (Aveyron), délicate à contrôler, a mené le Français Simon Guglielmi jusqu’au Maillot jaune. Le coureur de l’équipe de France, qui pointait à la 22e place à 1’23’’ du précédent leader norvégien Tobias Foss, était en effet le mieux placé parmi les huit coureurs qui composaient l’échappée. Le final roulant leur a permis de conserver deux bonnes minutes, soit près de la moitié de ce qu’ils avaient compté au meilleur de la journée, d’autant que l’équipe de Grande-Bretagne, bien pourvue en sprinteurs, s’est dispensé de participer à la chasse, accordant toute sa confiance à Fred Wright qui la représentait à l’avant. Tactique payante, puisque le Britannique n’a pas manqué l’occasion et s’est imposé à Espalion, vingt-quatre heures après son compatriote Ethan Hayter, malheureusement contraint à l’abandon (fracture de la clavicule) suite à une chute dans le final.
Quant à Simon Guglielmi, il est certes talonné directement par l’Italien Aleotti (2e à 1″) mais compte une avance plus substantielle sur les principaux favoris. Coureur complet, sans grande spécialité mais sans vrai point faible, le Savoyard, 8e du récent Tour d’Italie espoirs, évolue cette saison au sein de l’équipe continentale Groupama-FDJ. Toutefois, il n’entre pas a priori dans les plans de la formation World Tour de Marc Madiot, et son statut d’espoir « 4e année » ne lui permet pas, à 22 ans, d’envisager poursuivre sa carrière au sein de l’équipe réserve. Ce Maillot jaune qu’il peut espérer emmener jusque dans sa région d’origine pour la séquence finale en Savoie (de jeudi à dimanche prochains) met en lumière ses qualités qui pourront peut-être lui ouvrir les portes du peloton professionnel.
Simon Guglielmi
Moyenne du vainqueur : 40,437km/h.
1er WRIGHT Fred GRANDE BRETAGNE
2ème SUTER Joël SUISSE
3ème WAERENSKJOLD Søren NORVEGE
17ème LAPIERRE Louis Nouvelle Aquitaine
36ème ROSSINI Quentin Nouvelle Aquitaine
44ème FOULON Dorian Nouvelle Aquitaine
101ème LALBA Clément nouvelle Aquitaine
105ème AGUT Maxime
3 abandons, 137 coureurs en course.
=►3ème ETAPE DU TOUR DE L’AVENIR SAMEDI 17 AOUT 2019 DE MONTIGNAC-LASCAUX A MAURIAC
Le mercredi, 21 août 2019
Ethan Hayter (Grande-Bretagne) a remporté, ce samedi, la troisième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Montignac-Lascaux (Dordogne) et Mauriac (Cantal) sur une distance de 162,3 kilomètres. Il a devancé son coéquipier Tom Pidcock et Stefano Oldani (Italie).
Tobias Foss (Norvège) s'empare du maillot jaune de leader.
L’équipe de la Nouvelle Aquitaine
Pour être particulièrement splendides, les routes de la Dordogne, de la Corrèze puis les bosses du Cantal ont mis à l’épreuve le peloton du Tour de l’Avenir qui est pourtant loin d’avoir tout vu au niveau des difficultés d’ici le final en Savoie, via le Massif central. De fait, c’est un premier peloton comprenant pas plus de vingt coureurs qui s’est présenté dans la belle rampe d’arrivée à Mauriac, où la Grande-Bretagne a réalisé le doublé avec son sprinteur Ethan Hayter et le jeune prodige Thomas Pidcock, qui brille aussi bien en cyclo-cross que sur les pavés de Paris – Roubaix où il s’est imposé chez les juniors, et que l’on est curieux de voir prochainement en haute montagne.
Au-delà du résultat sec de cette étape de prise de contact avec les reliefs accidentés, le Maillot jaune a changé de détenteur. Au Danois Mathias Jörgensen, leader depuis le premier jour à Marmande mais qui a lâché prise dans la dernière côte (de même que le Suisse Bissegger, son dauphin), succède un autre Nordique, le Norvégien Tobias Foss, 22 ans, une valeur déjà bien référencée, qui a signé un contrat au niveau World Tour avec l’équipe Jumbo-Wisma. Tobias Foss, qui bénéficiait de la bonne performance de la Norvège dans le contre la montre par équipes (2e) se présente comme un candidat au classement général, puisque ses deux précédentes expériences sur le Tour de l’Avenir se sont soldées par deux « top 10 » (7e en 2017, 9e en 2018).
L’échappée du jour, qui s’était formée après la première heure de course, initialement composée du Belge Reynders, du Britannique Balfour, de l’Allemand Märkl et du sélectionné régional d’Auvergne-Rhône-Alpes Acosta, avait subi le retour d’un groupe de contre-attaque avant d’être définitivement absorbée dans la dernière côte où l’Espagnol Lazkano fut le dernier à insister au terme de cette rude journée. Pour autant, Thomas Acosta (Auvergne-Rhône-Alpes) n’a pas manqué l’occasion d’accumuler assez de points pour endosser le maillot à pois de meilleur grimpeur.
Moyenne du vainqueur : 40,129km/h.
Classement de la 3e étape :
1er HAYTER Ethan GRANDE BRETAGNE les 162,3 km en 4h02'40''
2ème PIDCOCK Thomas GRANDE BRETAGNE
3ème OLDANI Stefano ITALIE
23ème LALBA Clément Nouvelle Aquitaine
51ème AGUT Maxime Nouvelle Aquitaine
90ème FOULON Dorian Nouvelle Aquitaine
98ème LAPIERRE Louis Nouvelle Aquitaine
106ème ROSSINI Quentin Nouvelle Aquitaine
9 abandons sur l’étape, il reste 140 coureurs en course.
Lilian Langella lâché, a été arrêté par les commissaires alors qu’il comptait une dizaine de minutes de retard sur le peloton, avec un plus de mansuétude de la part des commissaires il aurait pu terminer l’étape dans les délais impartis.