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=► EN 2006 DEUX ANCIENS DU CCM AUX 2 PREMIERES PLACES DE PAMPELUNE - BAYONNE

Le jeudi, 07 mai 2020

RAMUNTXO GARMENDIA DEVANT TOMASZ KASZUBA

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Le départ a été donné à 120 coureurs qui dès la sortie de Pampelune n'hésitent pas à se livrer une belle bagarre. Les attaques vont se multiplier jusqu'au pied du 1er col de Erro KM 26 le plus dur à escalader.

Les dégâts au sommet seront importants puisque dans la descente 35 coureurs seulement se regrouperont pour filer vers le sommet du col d'Ibaneta situé au KM 49 Les coureurs de Cafés Baqué se montrent très entreprenant de même que Tomasz Kaszuba d'Artix, omniprésent tout au long de la journée, il tentera de prendre le large dans la longue descente d'Ibaneta mais sera vite rattrapé par l'avant-garde du peloton.

Egoitz Murgoito Cafés Baqué s'adjugeait le grand prix du meilleur grimpeur alors que son compère Eder Salas remportait le trophée du KM 64.
Ils sont 11 Français sur 60 partants dans le groupe des 35 qui se mêlent aux différentes tentatives d'échappées. Celles-ci ne réussiront jamais à dépasser la minute, on remarque le plus souvent Mathieu Somprou (LescarVS) qui s'adjuge le trophée du KM 100, Nicolas Batan de Blagnac et les jeunes coureurs du Limousin.

A la sortie d'Hasparren ils sont 6 devant depuis une vingtaine de KM avec seulement une trentaine de secondes d'avance pour attaquer la route des cimes. Mais déjà les premiers signent de fatigue se font sentir, c'est le moment choisi par David Martin (Cafés Baque) de tenter de rallier seul l'arrivée, mais il ne pourra résister au retour du peloton d'avant-garde qui se regroupe de nouveau avant de franchir successivement la côte de Mentachoury et celle de la Croix de Mouguerre. Ils sont encore 26 à pouvoir prétendre à la victoire à moins de 5 km de l'arrivée. Les équipes Cafés Baque et Lizarte avec 5 coureurs et un rapide sprinter font figure de favorites. Mais le local Ramuntcho Garmendia qui porte les couleurs de l'équipe AZYSA connaît parfaitement le final, il porte une attaque dans le dernier tiers de la côte de Mouguerre, on se regarde un instant seul Tomasz Kaszuba saute dans la roue et c'est la descente très sinueuse qui mène vers les bords de l'Adour où les 2 hommes se feront peur dans un virage. Arrivé sur les bords de l'Adour il reste encore 3 KM mais l'écart est passé à 30 secondes et les 2 hommes s'entendent parfaitement.

Ramuntcho Garmendia qui sait Kaszuba plus rapide n'hésite pas à attaquer dans le faux plat de la nautique à 800 mètres de la ligne et parvient à conserver quelques longueurs d'avance. Le peloton étant réglé pour la 3ème place par Garikoitz Atxa de l'équipe Lizarte qui s'adjuge le classement par équipe.
88 coureurs franchissent la ligne d'arrivée malgré la forte chaleur.


Classement de la course :

1° GARMENDIA Ramuntxo Azysa
2° KASZUBA Tomasz UC Artix
3° ATXA Garikoitz Lizarte à 38 s
4° HERBRETEAU Loic CR4C Roanne à 41 s
5° BOYER Julien Esp Limousin
6° BATAN Nicolas GSC Blagnac
7° SALLABER Mathieu Lescar
8° SALAS Eder Cafés baque
9° LARREA Jose Telco Aldabea
10° ARAMENDIA Francisco Caja Rural

 

 

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Le mercredi, 06 mai 2020

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=► Claude Magni, cycliste par équipes aux JO de Munich Ancien coureur du CCM47

Le lundi, 04 mai 2020

ARTICLE DU JOURNAL SUD-OUEST DU 10/08/2012

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Aujourd'hui retraité, Claude Magni conserve de nombreux souvenirs photographiques . © Crédit photo : photo b. m.

Par Bernard Mugica
Publié le 10/08/2012

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Le viticulteur conserve un souvenir mitigé de son aventure olympique.

Né à Saint-Maixant, canton de Saint-Macaire, le 11 septembre 1950, Claude Magni demeure le coureur cycliste sud-girondin le plus capé et certainement aussi le plus populaire. Fin des années 60, sous les couleurs du Vélo-Club Langonnais, il collectionne les victoires dans les rangs des cadets et juniors puis chez les amateurs.

1 Comment en êtes-vous arrivé aux Jeux ?

De nombreux succès sur de belles classiques comme Bordeaux-Saintes, le Tour du Maroc 1971 et d’autres performances à l’échelon international font que Robert Oubron, le DTN FFC de l’époque, m’a sélectionné.

Il s’agissait de disputer le 100 kilomètres contre la montre par équipes – en compagnie de Guy Sibille, Jean-Claude Meunier et Henri Polfin – pour les Jeux olympiques de 1972.

2 Quel souvenir gardez- vous de Munich ?

À mi-course nous étions sur le podium mais dans le final Sibille, puis Polfin, ont coincé. Et comme le temps était enregistré sur le troisième… nous n’avons terminé qu’à la 9e place. Personnellement avec quelques regrets car ce jour-là j’étais vraiment costaud ! Nous ne sommes restés que trois jours à Munich. Nous étions arrivés le jour même de la cérémonie d’ouverture, avec trois costumes officiels dans nos bagages, mais comme nous courions le lendemain, notre staff technique ne nous a pas autorisés à y participer. J’en conserve une réelle frustration qui se réactive tous les quatre ans lorsque je regarde – avec un même regret – cette cérémonie grandiose à la télévision. Par contre, je garde un très bon souvenir de ma rencontre au Village olympique avec Colette Besson qui avait remporté la médaille d’or du 400 mètres à Mexico. Elle vivait comme moi en Sud-Gironde mais je n’avais jamais eu le plaisir de la croiser !

3 Avez-vous été témoin du massacre ?

Non, nous sommes repartis dès le lendemain de notre compétition pour nous aligner sur le Tour de l’Avenir. C’est en retrouvant le sol français que nous avons appris la terrible tragédie.

4 Quelle a été votre carrière depuis ?

Je suis entré au sein du peloton professionnel de 1973 à 1977. J’ai trois participations au Tour de France à mon actif. Puis je me suis consacré à la production d’un vin de Sauternes du côté de Fargues.

Depuis trois ans, j’ai fait valoir mes droits à la retraite.

C’est marrant cette coïncidence, je viens juste de décrocher mon vélo que je n’ai plus touché depuis deux ans ! Je vais lui donner un petit coup de chiffon… avant d’y remonter dessus pour des premières sorties en solitaire. Ensuite, je retournerai rouler avec les copains. Pour la convivialité pas pour la compétition !

5 Vos valeurs de l’olympisme ?

À mon époque, seuls les amateurs pouvaient participer aux Jeux. Les professionnels n’y avaient pas accès. Certes, on sait tous que les Pays de l’Est n’étaient pas totalement amateurs, puisqu’ils ne faisaient que du sport, mais l’olympisme signifiait quelque chose de très fort pour ma génération. Le seul salaire escompté c’était la médaille, l’honneur immense de faire retentir la « Marseillaise » !

Aujourd’hui, il y a d’autres enjeux, d’autres motivations, et peut-être hélas un peu moins d’authenticité olympique !