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=► LE CLUB CYCLISTE MARMANDE 47 LEADER DU CHALLENGE BBB-DV NATIONALE 3
Le mardi, 25 août 2020
DERNIÈRE MISE À JOUR : 25/08/2020
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=► CHAMPIONNAT DE FRANCE CLM A GRAND CHAMP BRETAGNE VENDREDI 21 AOUT 2020
Le mardi, 25 août 2020
Le Championnat de France de Contre La Montre Elite Amateur s’est déroulé entre Locminé et Grand-Champ
Anthony Delaforge du Club Cycliste Marmande 47 s’est classé 46ème sur 63 coureurs amateurs.
67ème sur 84 coureurs au scratch avec les professionnels.
Equipe : Nouvelle Aquitaine
Distance : 43,6 km
Temps : 1h 03 minutes.
C’était la première fois qu’il réalisait un chrono aussi long.
Le but était de se confronter au meilleur niveau Français Elite, d’apprendre et de savoir où il se situait au plus haut niveau.
Très heureux d’avoir pu faire ce contre la montre dans une ambiance indescriptible, les gens aux bords des routes qui encouragent les coureurs, peu habituel sur les routes des courses en Nouvelle Aquitaine.
Anthony en position de recherche de vitesse.
Emilien Viennet (CC Etupes) est devenu à Grand-Champ (Morbihan), Champion de France Amateur du contre-la-montre. Il a devancé Clément Carisey (Team Pro Immo Nicolas Roux) et Julien Souton (SCO Dijon-Team Matériel-velo.com).
Emilien Viennet succède à Romain Bacon (CC Nogent-sur-Oise) au palmarès.
1er VIENNET Emilien CC ETUPES LE DOUBS PAYS DE MONTBELIARD les 43,6 km en 57'18" (moyenne. 45,65 km/h)
2ème CARISEY Clément TEAM PRO IMMO NICOLAS ROUX 57'31 +13"
3ème SOUTON Julien SCO DIJON-TEAM MATERIEL. COM 57'32 +14"
4ème JOLIBERT Clément GSC BLAGNAC-VS 31 57'49 +31"
5ème VAUQUELIN Kévin VC ROUEN 76 57'53 +35"
=► YOHAN SOUBES REMPORTE LE SOUVENIR JEAN BELLECAVE A SAINT MARTIN DE SEIGNANX DIMANCHE 23 AOUT 2020
Le lundi, 24 août 2020
Organisateur : Guidon Saint Martinois
Course ouverte aux 1/2/3/juniors
107 coureurs au départ
Distance : 25 tours de circuit de 3,5kms soit 87,5kms.
Les engagés du CCM47 :
Jérémy Beneyrol
Pierre Crema
Anthony Delaforge
Audric Pasquet
Edward Ryan
Lucas San Roman
Lilian Sanvicente
Yohan Soubes
Classement :
1er Yohan SOUBES Club Cycliste Marmande 47
2ème Patxi DARTHAYETTE Groupe Eleven
3ème Aurélien PASQUET CC Périgueux Dordogne
7ème Jérémy BENEYROL Club Cycliste Marmande 47
20ème Lucas SAN ROMAN Club Cycliste Marmande 47
27ème Audric PASQUET Club Cycliste Marmande 47
28ème Lilian SANVICENTE Club Cycliste Marmande 47
Meilleur sprinteur :
Lucas SAN ROMAN Club Cycliste Marmande 47
=► NOCTURNE PISTE A CHATEAUBRIAND VENDREDI 21 AOUT 2020
Le dimanche, 23 août 2020
Belle prestation de notre cadet Maxence Colombe sur la piste de Chateaubriand, il reporte deux épreuves et une série.
Très belle prestation de Maxence Colombe sur la piste de Chateaubriand
Résultats de la soirée :
2ème du 200m lancé à 6 centièmes du vainqueur
Vainqueur de sa série et 3ème de la finale vitesse (vitesse à 3)
Vainqueur de la tempo race
Vainqueur du scratch
=► CHAMPIONNAT DE FRANCE AMATEURS EPREUVE SUR ROUTE A GRAND-CHAMP SAMEDI 22 AOUT 2020
Le dimanche, 23 août 2020
Robin Meyer (A.V.C Aix), Guillaume Pfrimmer (CC Nogent sur Oise), Mickaël Guichard (VCCA Team Pro Immo) et Thomas Acosta (CR4C Roanne) y ont longtemps cru. Partis dès les premiers kilomètres, leur échappée a rapidement pris de l’avance sur le peloton, avec plus de 3’d’avance après seulement un tour. Malgré un écart maximum de 4’20’’ pendant la course, le quatuor s’est scindé à deux tours de l’arrivée, alors que le peloton fondait sur eux.
Guillaume Pfrimmer et Robin Meyer se sont accrochés à la tête de la course, tandis que Mickaël Guichard et Thomas Acosta ont relevé la tête pour rentrer dans le groupe de 140 coureurs. Seul Clément Carisey, sorti du peloton, a accéléré pour rejoindre les deux hommes de tête. Dans les 14 derniers kilomètres, le trio n’avait que 12’’ d’avance sur le peloton.
Carisey, visiblement peu fatigué de sa deuxième place sur le contre-la-montre, s’est détaché à 10 km de ses deux anciens coéquipiers, pour prendre seul la tête de la course. À 5 km de l’arrivée, il comptait 10’’ d’avance sur un peloton où les formations ont travaillé pour amener leurs sprinters dans les meilleures conditions pour la dernière ligne droite.
C’est ce qu’a fait l’équipe Sojasun Espoir. Après le dernier faux plat montant avant la flamme rouge, les coéquipiers de Jason Tesson l’ont idéalement placé pour remporter ce sprint massif et groupé.
L’équipe de la Nouvelle Aquitaine avec Lilian Langella
Jason Tesson l’emporte après un sprint massif
Classement :
1er J. Tesson (Sojasun Espoir) les 168 km en 4h00’32’’
2ème E. Jeannière (Vendée U)
3ème. C. Jolibert (GSC Blagnac)
4ème L. Bouvier (SCO Dijon)
5ème T. Bonnet (Vendée U)
68ème Lucas Boniface Nouvelle Aquitaine
Lilian Langella Ab
Dorian Foulon Ab
Guy Titouan Ab
Clément Le Boetez Ab
=► L’évolution du sport cycliste
Le vendredi, 21 août 2020
Article médecine du sport 20 juillet 2019 by Jean Jacques Menuet
Mon regard sur l’évolution du sport cycliste
20 ans après, quelle évolution pour le sport cycliste, regard d’un « vieux » médecin
Un exercice difficile auquel je me livre, mais qui me semble intéressant : comment le cyclisme a-t-il évolué, si on étudie plusieurs facettes de ce sport à qui j’ai consacré et je consacre une grande partie de ma vie ; le ton que je vais employer est volontairement acide, juste pour aiguiser la réflexion ; à ma petite place sur le terrain, aux côtés du coureur que je respecte et que j’écoute, je garde toutefois une respect et une passions immense, et l’envie de prolonger mon engagement dans le sport cycliste ; je vais lister quelques réflexions :
Le dopage :
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Avant: les années 99, j’arrive dans le milieu ; je découvre un sport dans lequel les victoires sont soumises à « question » ; l’environnement est trouble, tous les acteurs, toutes les instances françaises et internationales connaissent les dérives ; certains sont acteurs, d’autres simples observateurs, mais tout le monde sait ; certains essayent de lutter tels des travailleurs sociaux dans les quartiers difficiles, je pense que cela a été mon cas, tout comme d’autres; d’autres étaient acteurs; certaines équipes sont montrées du doigt et « payent », alors que le système est généralisé. A l’époque, la connaissance que j’ai des autres sports me fait affirmer que tous les sports étaient concernés. Rien n’était tout noir, rien n’était tout blanc, de nombreux sportifs étaient propres, mais ils ont clairement eu du mal à exprimer leur talent.
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Aujourd’hui: quelques performances m’interpellent; sur ce Tour je ne me fais pas d’illusions ; j’ai un regard critique sur la tentation franchouillarde de « flinguer » les vilains étrangers qui piquent les victoires aux « gentils » français ; en France on n’a jamais aimé les étrangers qui gagnent : cf. l’époque d’Eddy Merckx déjà …. Pourquoi le dopage ne concernerait que les étrangers ? En France on a le meilleur fromage, la meilleure baguette, le meilleur vin, le « french kiss », la récupération des politiques est de mise (mais aussi lors de la victoire des « bleus » en 98 …), etc. etc., tout juste insupportable. J’affirme que des portes sont encore ouvertes pour l’accès au dopage, les « microdoses » de corticoïdes en particulier, je m’en suis déjà expliqué à plusieurs reprises, tout le monde s’en fiche … Mais les microdoses c’est le dopage des pauvres ; quid du très probable dopage génétique, quid des probables substances non encore détectables ou difficilement détectables. TOUTEFOIS, très clairement l’ambiance a changé, le profil du coureur a changé, l’environnement du coureur a changé, les Instances mettent en place une stratégie volontariste et cadrée : les actions de l’UCI, AMA, FFC, MPCC, CADF sont tout à fait louables et doivent être encouragées. Mais certains coureurs se font encore « b….. la g….. » par d’autres. Au final : une évolution manifestement favorable avec très certainement la majorité du peloton qui joue le jeu. Un sport de plus en plus contrôlé, avec des contrôles urinaires et sanguins sans concession. Les autres sports ? : je m’en fiche et je n’ai pas à distribuer des bons et des mauvais points : juste il ne faut pas rêver bêtement. Terminé pour ce chapitre sur le dopage ; je ne détiens aucune vérité, je n’ai pas la prétention de tout savoir, juste à ma place d’observateur en interne j’ai le droit de formuler un avis, autant que d’autres qui parfois ne connaissent pas le terrain.
Le coureur :
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Avant: je ne veux pas passer pour un « vieux con », mais j’appréciais vraiment le profil vrai du coursier, capable avec les moyens du bord d’écouter ses sensations, de les interpréter, d’adapter. Les gars connaissaient l’histoire et la culture de leur sport.
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Aujourd’hui: la technologie a envahi l’environnement du coureur ; les capteurs de machin, les capteurs de truc. Le coureur se transforme en objet connecté ; pour le plus grand bonheur du business et des nombreux intervenants qui ont infiltré le milieu : préparateurs machin, préparateurs truc. Chaque intervenant veut exister. Un de mes combats : renvoyer le coureur à l’écoute de ses sensations, dans TOUS les aspects de son sport : physiologie, nutrition, mental (accepter d’être triste, accepter de perdre, accepter qu’une saison c’est 98% de grimaces pour 2% seulement de sourire); surtout comprendre comment il fonctionne, savoir lâcher prise, etc. etc. Si je conçois l’intérêt de la technologie, je pense qu’il est souhaitable de garder un regard plus simple, qui met en avant les bases de la physiologie, de l’hygiène du sport (étirements, gainage, proprioception, sommeil, nutrition simple et adaptée, etc etc)
La com à outrance : ce qui compte n’est plus ce que l’on fait mais l’image que l’on montre
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Avant: le Directeur sportif était le seul intervenant.
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Aujourd’hui: la priorité va à la communication sur l’émotion ; montrer ce qu’on fait ; faire vibrer quelques centaines de followers ; les démarches de fond (l’entraînement, la nutrition, etc.) ça n’intéresse pas, ça ne fait pas vibrer ; ce qu’on fait vraiment importe peu, ce qu’il faut montrer c’est comment on le fait, montrer de l’émotion, de l’inside, du « pseudo vrai ». Mais bon, c’est aussi la demande du spectateur, des partenaires financiers, et bien sûr que je suis conscient que sans moyens financiers il n’y a pas de sport de haut niveau; c’est l’évolution de la société, c’est la dérive de la médiatisation du moindre pet de travers, la recherche du scoop, de l’image qui fait vibrer. Probablement faut-il accepter cette évolution qui concerne tous les aspects de la société: faits divers, politique, show-biz etc, et ne pas ruminer « c’était mieux avant !! » (on se fait mal et ça sert à rien …)


















