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Lino vient de nous quitter à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie. Il vivait en pays de Guyenne à Lavergne ou il tenait avec son épouse un gîte de qualité.

La cérémonie religieuse a lieu ce jour à Tonneins, un hommage lui sera rendu dans l’après-midi au cimetière de Lamothe d’Alès. Des dirigeants du CCM47 se sont rendus ce matin à funérarium de Miramont de Guyenne pour lui dire un dernier au revoir et déposer une gerbe au nom du club. Vu les limitations imposées par les directives, nous ne pouvons pas nous rendre à la sépulture.

Il avait besoin de donner de son temps et d’user le reste de ses forces pour participer vaillamment à l’organisation de nos manifestations. L’an dernier encore pour le Grand prix de la Tomate il avait répondu présent avec son copain Jean Marostica malgré une certaine fatigue. Toujours disponible, il nous avait rendu de fiers services, avec comme souvent une nouvelle blague à raconter et le sourire permanent campé au coin des lèvres.

Etait-il déraisonnable ? Non, passionné. Un de ceux que l’on dit « fous » parce qu’ils s’engagent à fond, s’oublient quelques fois, aiment autrement qu’en paroles et se donnent pour de vrai et jusqu’au bout.

Le CCM 47 perd un grand bénévole, tous les membres du club s’associent à nous pour lui rendre hommage et nous adressons toutes nos sincères condoléances à : Lucette son épouse, Corinne et Francis, Gérald et Véronique, Benoît et Gaëlle, Mathieu et Hélène ses enfants ; Nathan, Andréa, Gabriel, Loïs, Alban, Milan et Mathilde ses petits-enfants ; ainsi qu’à toute sa famille et ses proches.

AU REVOIR LINO

ET TOUT PARTICULIEREMENT LES JEUNES DE L’ECOLE DE CYCLISME

Henri Fernand Lapébie dit Roger Lapébie, né le 16 janvier 1911 à Bayonne et mort le 12 octobre 1996 à Pessac, est un coureur cycliste français.

Vainqueur du Tour de France 1937, le premier disputé avec dérailleur, il est également monté sur le podium de l'épreuve en 1934, à la troisième place. Il remporte au total neuf victoires d'étapes lors de ses différentes participations à la Grande Boucle, dont la première en 1932, dès sa première saison professionnelle. Il compte également à son palmarès un titre de champion de France en 1933, deux succès sur le Critérium national et le classement général de Paris-Nice en 1937. En 1934, il franchit la ligne d'arrivée de Paris-Roubaix en première position, avant d'être disqualifié pour un changement de vélo non autorisé. Grièvement blessé au genou lors d'une chute à l'arrivée de la classique Bordeaux-Paris en 1939, il met un terme à sa carrière professionnelle.

Surnommé « le Pétardier » ou « le Placide », il était un coureur complet, rouleur efficace, excellent descendeur et doté d'une bonne pointe de vitesse. Sa victoire sur le Tour en 1937 est marquée par deux coups de théâtre : l'abandon sur chute du maillot jaune italien Gino Bartali dans les Alpes, et le retrait de l'ensemble de l'équipe belge à Bordeaux, après la pénalité de 15 secondes infligée à son leader Sylvère Maes et principal concurrent du Français pour la victoire finale.